Andras
Corn / Dust

boomkat: ...‘F.T.N.W.O.’ (eff the new world order) first landed in 2012 as Sherard Ingram’s only album under the DJ Stingray 313 alias. It effectively, aesthetically, works as a follow-up to his preceding pair of Urban Tribe albums for Rephlex 2006-2007, and laid the ground for his superb NRSB-11 album with ex-Drexciyan Gerald Donald. It remains a masterclass in proper Detroit electro futurism, pushing the faster templates of jit in line with his Afro-futurist, sci-fi-skooled inspirations for a definitive record of darkside Motor City club intrigue with a wickedly pulpy narrative. Opening to scene-setting samples of George Bush and TV evangelists in Evil Agenda’, the album plays thru a noirish graphic novel allegory of electro from the OG source, channelling Drexicyan mythos and hydroelectric principles in muscular, yet tautly minimalist, constructions that have become Stingray’s hallmark of production. With shark-eyed tension the album swims from the underwater shadow-boxing of ‘Dark Arts’ to a killer cybernoir finale in ‘Remote Viewing’, taking in warehouse-shudder pulses on ‘Denial of Service’ and the hyper-rictus machine chatter of ‘No Knock’ beside cut-scenes such as ‘Lead From the Shadows’ that perfectly set up the classic electro ping-pong of ‘Reverse Engineering’ and nexx level 313 depths of ‘Image Search’.

La République Des Granges: ...Nouveau disque de Rien Virgule sous la forme d'un double LP.Sorti le 10 Septembre 2021 en coproduction avec Murailles Music, Permafrost et ZamZamRecSuite à la disparition de Jean-Marc, l’un de ses membres, personne n’aurait su dire si Rien Virgule allait continuer. Les principaux intéressés, Anne, Mathias et Manuel, non plus. Quelle réponse donner à une telle épreuve ?Sur les contours du deuil, la vie s’écoule, et en rejouant de la musique à trois, une évidence s’imposait : c’était la même sève incandescente qui pulsait entre eux, celle qui irriguait les sillons de leurs deux précédents disques, celle qui fascinait le public à chacun de leur concert et en faisait des événements. Et avec elle, vint l’envie de se remettre à l’ouvrage et de se lancer dans un troisième disque.Alors que l’album a pour titre un vers tiré d’un haïku ('la consolation des violettes'), cette forme poétique à la brièveté radicale, il choisit à l’inverse de s’étirer, de s'affranchir des contraintes du simple vinyle et de pleinement déployer ses ailes pour atteindre une envergure inédite.Quand le haïku peut se déclamer en un souffle, la musique de Rien Virgule en déchaîne une multitude, façonnée par les parcours de ses membres qui, à la manière de White Noise, ont longtemps louvoyé dans des pratiques expérimentales avant de livrer leur vision très personnelle de la pop.On prend toute la mesure de l'ambition du groupe qui sur cette durée peut enfin mêler, grâce à une véritable science de la narration, des morceaux écrits où on jurerait apercevoir les volutes mélodiques d’un Robert Wyatt, à d’autres issus de séances totalement improvisées. Ces dernières étant découpées et recollées, à la manière de Teo Macero pour les albums de Miles Davis, jusqu’à composer des fictions de laboratoire avec la bande magnétique.Jean-Marc, avec son instrumentarium bricolé, aura légué sa part de chaos aux autres membres du groupe, qui continuent de faire résonner avec délicatesse un fatras de métal et de verre brisé comme autant d'étincelles de vie.'La consolation des violettes' est un univers tissé de travellings au bord du gouffre, de poèmes tracés au fer à souder et habité d’un élan de liberté viscérale, vibrante et intimement bouleversante.

Seance Centre: ...Music of the Five Elements is not only the “acoustic massage” that McClellan set out to make, but is a fully realized and peerless piece of music. Taking cues from Minimalism (Tony Conrad / La Monte Young), American Primitive guitar (Fahey & Basho) and even psychedelia, the album is a continuous sound voyage for voice, synthesizer, guitar, bowed bass, piano, effects and ciao (Chinese flute) all played by McClellan himself. Although divided into sections, the journey is best undertaken as a whole, without distraction. As McClellan himself wrote in the original liner notes:“The optimum effect of Music of the Five Elements will be achieved if each side of this recording is played through, from beginning to end without interruption. Music of the Five Elements, when used as a meditational or body work tool, rather than entertainment, will increase in effect over time. Overplaying or improper use, however, may eventually diminish its designed effect”The prescription for this album: play it loud and heal yourself. Remixed and remastered from the original reels and cut using DMM for the purest dose possible.

Karlrecords: ...The new album by the Peruvian-born / Berlin-based experimental artist Ale Hop was conceived in a context of immobility and provides six sonic vignettes that wonder about location, circularity, rootedness and experience. In collaboration with Ana Quiroga, Concepcion Huerta, Daniela Huerta, Elsa M’balla, Felicity Magan, Fil Uno, Ignacio Briceño, KMRU, Manongo Mujica, Moises Horta, Nicole L’Huillier, Raul Jardín, Sukitoa Onamau, Tomas Tello.