Tears|Ov
A Hopeless Place

LASH: On LASH01 ‘Tongue Drum’ , Weird Weather unleash three tracks of gnarly rave clobber, stirring up a sludge of Scorn, classic Rephlex and out-there Adrian Sherwood in the process.The title track whips up a heady mix of fuzzy techno tonk and skewed gamelan, charged with horror soundtrack growls and wonky trance stabs. On the reverse, ‘Paint’ (hot off Jon K’s sold-out T TT mixtape) is an apocalyptic 808 dub scrubbed with industrial scourers. Mutilated rhythms and red-lined bass then push ‘Paint (Black, Red, Green)’ over the edge into oblivion.Techno incantations for the undead.

tagged: electronic techno dub pop London

Provenance: ...The contemplative and stretched out twin to last year’s A Body of Full Of Tears, Sia Ahmad continues to revisit her most formative inspirations on Facade, blurring aged textures into contemporary expressions on this newest addition to the Shoeb Ahmad oeuvre.Less claustrophobic than ABFOT and clearer in sonic detail, Facade picks up threads of familial reality, gendered safety and mapping place to weave into a tapestry of disembodied found sound, lush harmonies and widescreen metronomic presence. Once forgotten and now again inhabited, the songs here continue a journey to reclaim what drove Ahmad to create and explore.All profits from sales go towards ongoing contributions made to Aboriginal Legal NSW/ACT and Pay The Rent.

La République Des Granges: ...Nouveau disque de Rien Virgule sous la forme d'un double LP.Sorti le 10 Septembre 2021 en coproduction avec Murailles Music, Permafrost et ZamZamRecSuite à la disparition de Jean-Marc, l’un de ses membres, personne n’aurait su dire si Rien Virgule allait continuer. Les principaux intéressés, Anne, Mathias et Manuel, non plus. Quelle réponse donner à une telle épreuve ?Sur les contours du deuil, la vie s’écoule, et en rejouant de la musique à trois, une évidence s’imposait : c’était la même sève incandescente qui pulsait entre eux, celle qui irriguait les sillons de leurs deux précédents disques, celle qui fascinait le public à chacun de leur concert et en faisait des événements. Et avec elle, vint l’envie de se remettre à l’ouvrage et de se lancer dans un troisième disque.Alors que l’album a pour titre un vers tiré d’un haïku ('la consolation des violettes'), cette forme poétique à la brièveté radicale, il choisit à l’inverse de s’étirer, de s'affranchir des contraintes du simple vinyle et de pleinement déployer ses ailes pour atteindre une envergure inédite.Quand le haïku peut se déclamer en un souffle, la musique de Rien Virgule en déchaîne une multitude, façonnée par les parcours de ses membres qui, à la manière de White Noise, ont longtemps louvoyé dans des pratiques expérimentales avant de livrer leur vision très personnelle de la pop.On prend toute la mesure de l'ambition du groupe qui sur cette durée peut enfin mêler, grâce à une véritable science de la narration, des morceaux écrits où on jurerait apercevoir les volutes mélodiques d’un Robert Wyatt, à d’autres issus de séances totalement improvisées. Ces dernières étant découpées et recollées, à la manière de Teo Macero pour les albums de Miles Davis, jusqu’à composer des fictions de laboratoire avec la bande magnétique.Jean-Marc, avec son instrumentarium bricolé, aura légué sa part de chaos aux autres membres du groupe, qui continuent de faire résonner avec délicatesse un fatras de métal et de verre brisé comme autant d'étincelles de vie.'La consolation des violettes' est un univers tissé de travellings au bord du gouffre, de poèmes tracés au fer à souder et habité d’un élan de liberté viscérale, vibrante et intimement bouleversante.