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Following two excellent singles, Jake Robertson finally gets serious with the ALIEN NOSEJOB solo series with this, his debut LP. While those two stuck relatively close to the rock’n’jerk’n’pop that we’ve come to enjoy over the various bands Jake has been a part of, this LP is a whole new beast (alien?). Taking a notable step to the side, off the path, and into the brush, this album sees Robertson flirting with calypso and goofy pop. It rules. We finally have our punk Paraiso, and who better to bring it to us than the man who brought us other Fox Network Specials such as “The Five Fabulous Weeks of the Chevy Chase Show”.Alien Nosejob is Jake Robertson (of Ausmuteants, Hieropants and Frowning Clouds) and the four songs are bedroom recordings, augmented by a full-blown horns section in one instance. Sounds like early Devo on a meth trip with its stuttering guitar and jerky rhythms fitting perfectly.

La République Des Granges: ...Nouveau disque de Rien Virgule sous la forme d'un double LP.Sorti le 10 Septembre 2021 en coproduction avec Murailles Music, Permafrost et ZamZamRecSuite à la disparition de Jean-Marc, l’un de ses membres, personne n’aurait su dire si Rien Virgule allait continuer. Les principaux intéressés, Anne, Mathias et Manuel, non plus. Quelle réponse donner à une telle épreuve ?Sur les contours du deuil, la vie s’écoule, et en rejouant de la musique à trois, une évidence s’imposait : c’était la même sève incandescente qui pulsait entre eux, celle qui irriguait les sillons de leurs deux précédents disques, celle qui fascinait le public à chacun de leur concert et en faisait des événements. Et avec elle, vint l’envie de se remettre à l’ouvrage et de se lancer dans un troisième disque.Alors que l’album a pour titre un vers tiré d’un haïku ('la consolation des violettes'), cette forme poétique à la brièveté radicale, il choisit à l’inverse de s’étirer, de s'affranchir des contraintes du simple vinyle et de pleinement déployer ses ailes pour atteindre une envergure inédite.Quand le haïku peut se déclamer en un souffle, la musique de Rien Virgule en déchaîne une multitude, façonnée par les parcours de ses membres qui, à la manière de White Noise, ont longtemps louvoyé dans des pratiques expérimentales avant de livrer leur vision très personnelle de la pop.On prend toute la mesure de l'ambition du groupe qui sur cette durée peut enfin mêler, grâce à une véritable science de la narration, des morceaux écrits où on jurerait apercevoir les volutes mélodiques d’un Robert Wyatt, à d’autres issus de séances totalement improvisées. Ces dernières étant découpées et recollées, à la manière de Teo Macero pour les albums de Miles Davis, jusqu’à composer des fictions de laboratoire avec la bande magnétique.Jean-Marc, avec son instrumentarium bricolé, aura légué sa part de chaos aux autres membres du groupe, qui continuent de faire résonner avec délicatesse un fatras de métal et de verre brisé comme autant d'étincelles de vie.'La consolation des violettes' est un univers tissé de travellings au bord du gouffre, de poèmes tracés au fer à souder et habité d’un élan de liberté viscérale, vibrante et intimement bouleversante.